colloque d'une àme avec son double
Colloque d’une âme et son double
Quand je te revis ; visage du Maroc ,debout sur le seuil du Rif ,reflété sur le Sahara de Ouarzazate ,caché entre les montagnes d'Atlas, je me sentis marocain ,et fier de ma nationalité ,parce qu'ils nous ont dit :"le Maroc est le plus beau pays du monde"
L'Arbre de cuivre fleurira, malgré la sècheresse, il est vert, ou couvert de verdure, parce que le cuivre est déjà oxydé au cours du temps qui nous a épuisés.
On est las d"écouter les tourments de ruse ,d'hypocrisie ,d'être pas dans la religion et autre sur le modernisme qui cache l'homme derrière la porte d'entrée et lui dit bien venue à votre corps sans âme .
D'un pas que j'avilis, je marcherai aviné vers toi, je t'azurerai les yeux que le vide t'avariait. Mesquin mon pas, parce qu’il a piétiné un cœur emporté par un cerf-volant pour me convaincre à aimer la vie .En rassemblant mes énergies chaque matin pour continuer vive dans ce bout de vie, à ne rien cacher, à ne rien laisser deviner, je suis marocain, mes ancêtres sont marocains, ils nous ont laissés quelques brumes et quelque bribes de l'histoire cachées dans une caisse qui n'a qu'une seule clef portée toujours par notre grand-mère, la civilisation. Je tenais à me présenter, front serin afin de ne pas alourdir le fardeau oublié sur ma poitrine pour faire sortir les diables qui habitent en moi.
"Marocains, vous etes ici chez vous !"
"Aimiez-vous donc sans crainte!"
"Vivez donc, vous êtes chez vous, logez vous les trottoirs, nourrissez des pots de poubelles qui vous pourrissent". Je me demande pourquoi, chez nous seuls, les fous sont sages et parlent sérieusement ! Pourquoi notre fou ne nous regarde jamais quand nous le regardons avec mépris .Eh! J'ai oublié, nous sommes des marocains, excusez mois nous sommes fous, nous sommes tourmentés, nous n'avons pas du morale .ou est donc votre religion ? IL est dans la mémoire silencieuse des garçons des cafés de la rue "rabat ", quand ils commencent à parler des filles passées devant eux ce jour-là à notre classe cultivée, cultivée des culs des femmes.
Eh! Toi Le bon religieux ! –disiez vous- tu dis ça?
"Tu n'as pas le visage sur lequel tu seras timide"et sur lequel tu déposeras la vertu des " fils de benzmirou"!
J'ai passé huit mortelles années parmi vingt huit; durant lesquelles je me suis préparé aux changements inévitables que le temps, la maladie, la souffrance et les persécutions m'auraient infligés pour jamais dire "non", oui monsieur, à vos ordres monsieur, le Maroc est le plus beau pays du monde.
Raconte-moi donc une histoire:
Je n'ai ni larmes ni mémoire!
Invente-nous donc un récit:
La récitation est interdite, je dois me cantonner, je dois entrer dans ma peau. J'ai refroidi, et je ne vous dirais que la fin:"l'amour de Aicha n'est pas sincère, celui de Hayna est moins cher, tandis que le mien aurait d'un confrère"