Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE PROPHETE
13 mars 2007

le seuil de l' angoisse

       Mes frères, mes sœurs ; quand vous lirez ces sentiments gravés sur cette pauvre page; ne pensez pas que je suis pessimiste ou mal éduqué. Mes lecteurs je suis profondément amoureux d'un amour contrarié. Ne me dites pas qu'elles sont les contraintes contre l'accomplissement de cet amour qui a duré plus de cinq ans? C'est un secret que je dois garder pour qu'il sera mon unique compagnon dans ma tombe.

          Lisez attentivement………………….vous me consolez par vos commentaires.   

          

                              

                                                 Le seuil de l'angoisse

                                                                              Lettre à ma bien aimée

                                                                                                            21°10°2006                                                  Je t'écris dans cet instant; parce que je ressens l'isolement; la solitude et la réclusion qui me font peur. Je t'écris; poussé d'un grand désir de se redéfinir de nouveau ; de se reconstituer ; un profond désir de s'échapper vers l'inconnu; vers l'au de- là de mon existence. Je t'écris parce que je suis devenu un être menacé de vieillissement ; d'épuisement; menacé par l'usure du temps: Mes souvenirs m'ont vieilli:

            L'Angoisse que je sentis est terrible ; est un sentiment agressif; violent ; un sentiment de ne pas aimer la vie:

       L'odeur de la vie est amère : cette amertume me pousse à s'imprégner dans l'errance; à changer la direction: Elle me livre à la défiance  et à la défaillance; à l'échec ; à être existant sans existence:La trahison de ta beauté m'éblouisse; ta ruse me livre sûrement un jour au libertinage:

       Je voyagerai pour ne pas retourner au lieu qui m'occupe par des images évanescentes; des images d'une coquette qui joue macabrement pour enflammer l'inflammable dans mon cœur: Je cherche; crois moi; la consolation; l'amitié; l'apprivoisement chez les innocents; chez les m­­­­o­­­­mes qui parlent en rêvant ou chez ceux qui ne font pas attention quand ils s'expriment:

       La vie est une grande enquête de la mort: La mort est l'autre face de l'amour:L'amour est le châtiment d'un être possédant un vrai cœur:Un cœur qui s'aventure pour battre le dérèglement de la joie:

         La folie m'occupe; la mélancolie nourrit mon rêve et mon esprit: Reste Bouche Bé! C'est très facile de se suicider; mais c'est difficile de continuer vivre comme ça ; sans amour; et surtout si c'était un amour fou d'une folle telle toi:

        Je me demande un jour si je pourrais changer la mode de vie; de t'oublier tout simplement:Ton parfum; ton odeur; ta voix et ta couleur m'obligent de mentir un peu sur l'identité et beaucoup plus sur le cœur:

         Tu te demandes certain; pourquoi je te poursuis encore; après d'être impossible de t'épouser? Pourquoi ce malheureux te cherche partout; même s'il est incapable de prendre une décision décisive pour dire oui ou non face à l'autre? Je te dise consciemment que si tu deviendras plus encore méchante ; laide; vieillarde; aveugle; handicape…je te chercherais en tant que tu es encore célibataire ; en tant que tu es encore en vie; tout simplement parce que tu es ma mémoire.

        Bête ce que je serai; mélancolique ma vie si tu me lâche ; si tu me crache au feu qui dévore tout. Mesquin mon cœur; si l'impossibilité de te voir change la voie vers l'incertitude ou vers la fermeté. Reste folle quoique tu sois. Reste infantile pour être aimable pour toujours. Je t'embrasse cherrée forcément: Mes lèvres se collent contre les tiennes. Mes mains réchauffent tes joues. Ton dos est un jardin parfumé pour se pique-niquer. Tes yeux; la menace de la solitude.

       Je suis las et je veux que tu me partages la folie; le malaise d'un jeune homme manqué déjà d'amour maternel. Fatigué de te chercher partout. Laid comme un âne de nuit; paria comme un chien qui aboie le long du jour en fermant les yeux. Mon sang est chaud. Mes mains tremblotent. Ma couleur devient pâle.

       La négation me traverse au moment où je cherche l'émancipation de ton amour. La cache me vomit; me crache chaque matin au coté du trottoir devant le panneau de "STOP". La lecture; la plume et les mots me battent pour me reconstruire; me donner une nouvelle définition: un être animé mais très bête.

        Pêle-mêle sont mes idées ; disparates sont mes pas. Je cherche le rien; le vide; l'inconnu. J'ai posé un sac troué de sable sur mes épaules et je m'en vais. Je commence à compter les grains tombantes ; grain par gain; ainsi que mes larmes; goutte après goutte; jusqu'à l'infini; jusqu'au point d'arrivé. Chaque goutte et chaque grain s'entremêlent et sculptent l'universelle femme. Devant elle ; je me sens étranger. Etranger dans ma famille; étranger entre les couples amoureux; étranger entre la chair des genoux et encore dans l'entourage des oreilles. J'écoute mes oreilles; et je vois ce qui est reflété dans mes yeux. J'aperçois mes souvenirs; je brise l'armoire qui les reflète.

         Je sort portant la perte et la défaillance dans la main gauche; et dans la main droite un agenda des souvenirs qui voltige et vacille comme un papillon d'hiver. Mes souvenirs ; la nostalgie me cantonnent  dans la peau et entre les rides larges et aigues de mon front. Je compte les années de vie pour conclure exactement combien j'ai mourut. Je suis lâche comme un chien qui poursuit une chienne jusqu'à un endroit caché ou dans le désert ; ou ils font le sexe librement et sans crainte. Elle l'aime; mais il la déteste parce qu'il l'adore.

         Tu me manques comme la fuite de la justice. La liberté de t'embrasser me préoccupe. La gloire de va et vient s'épanouie. C'est moi que tu cherches; c'est moi qui ai voyagé depuis longtemps. EH! Tu m'as oublié? C'est moi le plaisir de vivre ou de survivre.

         Je t'écoute en pleurant. Embrasse moi! Donne-moi tes lèvres roses pour les mordre dévorement. Offre-moi ton propre corps; ta nuque, ta chevelure pour les faire jouer et danser macabrement. Obsédante; jolie; folle; ruse comme une chèvre nue. Je t'inspire air ou oxygène pur. Je t'adore fillette  rigoleuse; amusante. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une femme folle comme toi; qui m'aime et que j'aime.

          Qu'est ce que se marier? Un acte de mariage? Un foyer? Les actes de mariage sont des brouillant qui doivent se conserver dans la corbeille avec mon idées- poubelle. Epouser une femme avec un papier et la quitter ou la divorcer avec un autre! Comme le mariage et le divorce sont faciles! La femme est donc un jeu; si l'on gagne; on la garde dans un cage jusqu'à la mort; chantant sa propre vie aux autres, qui les aime. Et si l'on perde; on l' expatrie au dehors vers la "touche". Entrer dans un supermarché des femmes; choisir une qui a un large cul; des grosses mamelles; une longue chevelure; un visage rond avec des belles yeux et des lèvres sèches: Etende –la sur un lit; laisse ton sexe pénétrer dans sa vagin; voila; tu es devenu Homme et elle est devenue Femme. Voilà donc un foyer  bâti sur le sexe; sur la production ou la reproduction de même type humain. En entendant dés lors; maman et papa! Le vieillissement; la chute; la mort! Mais où est donc l'amour? Où est la vie? OÙ est l'existence? J'ai entendu dire que l'Homme est le remplaçant de "ALLAH" sur la terre ; mais est ce que quand je mets une femme sur un lit et j'exerce sur elle le sexe;je serai un remplaçant de "ALLAH" sur sa terre?

      

      Non; Non; Non Messieurs!.......Non; Non; Non  Mesdames!.........

       Le remplacement de "ALLAH" se fait par l'amour:de dieu tout d'abord puit de ses existants. Par être conscient de l'humanité. Par chercher la perte ; par être fou un jour ou tout au long de sa vie. La vie vaut un sentiment de culpabilité; pur et profond. Un amour pâle et frivole.

       Vivre célibataire est mieux que vivre veuf. Se replier en soi donc ; couper tout lien avec l'autrui; vivre sa propre individualité. La solitude m"entraîne au bout de génie; au bout d'extase; à la limite de la folie. Vive la solitude! Vive l'isolement! Je ne vous aime plus; vous n'etes tous ni ennemis ; ni amis. Vous n'etes que le vide ; le vapeur; un trou sombre dans une nuit nocturne et révolutionnaire.

       Je n'ai pas de nom; ni de prénom; ni de famille. Je n'ai pas de l'état civil! Le foyer est le vrai enfer. Le paradis est la solitude; la contemplation du vain qui m'entoure. Je suis aveugle; je ne vois rien. PAS DE BONJOURS. Pas de salutation; ni rien d'autres. Je marche ; je traverse les rues; les boulevards; les déserts. J'écrase tout qui m'est obstacle ou me contraigne d'avancer ; mêmes les véhicules; les gens. Je renverse la direction du vent s'il est rebel. Je marche à grands pas. Je suis errant; je voyage partout. Je n'ai ni point de départ ni celui d'arriver. Je prends avec moi mon sac blanc; rempli des habits de mes aïeux et de quelques culottes de mes aïeuls. Ma mémoire est très faible et douce cet automne là. J'attends l'arrivé d'hiver pour la redémarrer et l'exciter. Les souvenirs sont épouvantails et dangereux. L'écriture; la stabilité; la fin du conte; de l'histoire; la dispersion des spectacles; chacun à sa propre voie:la mort. La lassitude de suggérer ; un poids lourd est posé sur ma poitrine, il me rend incapable de s'avancer, mes mouvements sont lents. Mon ventre est vide. Mes genoux tremblotent. Mes yeux s'éblouissent et s'éclairent comme ceux d'un chat dans une nuit sans lune. Je continue mon voyage, je compte les pas, je me monte sur un olivier pour passer cette nuit mélancoliquement: je suis figé; je meurs de peur. La lune est rebelle cette nuit; elle se change les revêts ce soir, elle a les noces de sa tante ou plutôt de ses voisins. Je me change moi aussi les peaux. J'articule disertement et chuchotement quelques liturgies. Ils m'ont  interdit d'aimer, de passer à la folie. La joie des malfaiteurs et des bandits.

     Un va-nu-pieds passe devant moi, il est content et heureux; parce qu'il est satisfait d'amour avec une prostituée. Un autre nu-tête frotte ses cheveux nombrables en passant sa paume sur le ventre: il a bouffé une tête "vaporisée" d'une brebis édentée. Moi je compte; sans défaite, combien de portions il l'a répartie. Voilà l'exemplaire de notre vrai homme: La pauvre femme garde le repas à l'abri des enfants et caresse la grosse nuque de son mesquin mari: EH! Ne touche pas! Votre père est très faim. Leurs enfants les regardent en croisant les bras et baissant les yeux: C'est le droit de l'obéissance. Ils poursuivent des yeux leur père:Attendez jusqu'à votre père se satisfait et manger le reste ;et si vous n'êtes pas satisfaits ; leviez – vous se pisser et dormez jusqu'au matin. Maudits ! Dehors! Laissez –moi  une heure avec votre père ! Fermant la porte; sur le lit ; s'installe la machine de production des autres malheureux enfants. Voilà le foyer que cherche l'être humain; voilà la famille qu'on doit fonder pour remplacer "ALLAH" sur la terre. Malheureux, où est la vie?

       Maudites vos idées, maudites vos habitudes; vous n'étés que des ânes gris cherchant des ânesses grises pour des instants de désirs.

      Moi je ne suis pas comme vous. Moi je suis un fou; un "bouhali"; moi je suis un amour. Moi je cherche une femme qui me donnera tout: L'amour, la vie, la folie, l'errance, le voyage, la satisfaction. La femme est une œuvre qu'on doit réaliser pour qu'elle soit universelle.

      Cherrée tu es l'œuvre que je dois réaliser; s'il était impossible dans la réalité; il serait possible certainement dans le rêve.

       Voilà mon secret à vous seule; le feu – vert de le deviner. La pluie s'est attardée, verse tes larmes dans mon histoire pour faire mouiller ma mémoire. Elle est desséchée et vieillie Affectueusement.

Publicité
Publicité
Commentaires
LE PROPHETE
Publicité
Publicité